Peinture & Poesie
« La poésie est une peinture parlante et la peinture une poésie muette »
J’ai longtemps eu des carnets et des stylos autour de moi. Mais je n’avais rien à dire. Rien à écrire. C’est ce que je croyais. J’ai donc dessiné, j’ai peins et je suis devenue artiste peintre. J’aime la nature, le vivant, la vie et je communique sur celle-ci à travers la peinture au vin et l’encre de chine.
Mais voilà que cette fin d’année 2025 m’ouvrent de grandes portes que j’ose enfin franchir : l’écriture poétique.
Je vous dévoile un premier poème sur ma peinture Le Grand Chêne. Et il s’en suivra d’un extrait de mon premier recueil de poèmes sur la terre et la vigne.

Le Grand Chêne
Des racines du sol au ciel, Naît l’universel. Des traditions aux multiples générations, Pour qu’enfin pousse un horizon.
De noir, de rose et de parme, Le grand chêne déploie des larmes D’amour, de pluie et de fine douceur, Pour que ses branches poussent dans le calme Et ne versent plus jamais de nouvelles larmes.
À déployer autant d’efforts, Encore plus fort devient son cœur. C’est moi, ce robuste grand chêne : J’ai enfin brisé mes nombreuses chaînes.
– Le pouvoir évocateur des images et des mots
Si la peinture peut être dite « poétique », ce n’est pas seulement parce qu’elle inspire les écrivains, mais parce qu’elle partage avec la poésie une puissance évocatrice. Ni l’une ni l’autre ne se limitent à une fonction descriptive. Leur but est d’ouvrir un espace de résonance intérieure chez celui qui lit ou qui regarde.
- Une même quête : dire l’indicible
Au fond, si la poésie et la peinture se rejoignent, c’est parce qu’elles poursuivent une quête commune : rendre sensible ce que le langage rationnel ne suffit pas à transmettre. L’expérience de la beauté, de la douleur, de la liberté ou du rêve échappe à la stricte logique. Les mots du poète et les couleurs du peintre s’unissent pour ouvrir une brèche, une voie vers l’invisible.
*Source Quand la peinture devient poème : le dialogue entre mots et images – Les Cultures
